
Pour sa quatrième réalisation, le cinéaste argentin Carlos Sorin a concocté une histoire simple, éloignée de ces intrigues auxquelles on est habitué avec rebondissements, dialogues brillants et défilé d’émotions. Juste une tranche de vie filmée de manière minimaliste. Car tout est minimaliste dans Bombon el perro : l’histoire qui pourrait tenir en une page, les décors, des paysages désertiques à perte de vue, les personnages, des gens d’une grande simplicité à l’image de Juan, un brave homme doux et silencieux au regard incroyablement expressif. Ce parti pris du réalisateur donne au film un réalisme tel que l’on a parfois l’impression de voir un documentaire. Un effet voulu par Carlos Sorin qui a choisi des non-professionnels pour interpréter les personnages de son film.
Bombon el perro est un bon film, plusieurs fois primé, qui fait passer un bon moment mais sur lequel plane parfois l’ennui des existences ordinaires. Ce sont là les inconvénients du réalisme...
Bombon el perro – Argentine (2004) de Carlos Sorin, avec Juan Villegas, Walter Donado, Micol Estevez.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire